SHNTech 2022: ateliers

SHNTech offrons également quatre ateliers intensifs de deux jours entre le 24 et le 27 mai 2022. Ces ateliers, d’une durée de 10 heures, sont ouverts aux chercheur·ses, aux professionnel·le·s et aux étudiant·e·s. Ces ateliers ont un prix de 200 $ pour les chercheur·ses et les professionnel·le·s et 60 $ pour les étudiant·e·s et les travailleurs non salariés. Les ateliers seront dispensés de manière bimodale afin de permettre une participation en personne ou à distance.

Descriptions des ateliers

A: La conservation numérique dans les cours de sciences humaines (bilingue)
  • Instructeurs : Jada Watson et Roxanne Lafleur
  • Jours : le mardi 24 et le mercredi 25 mai
  • Horaire : 9h à 12 et 15h à 17h

Vous souhaitez introduire la conservation numérique dans votre classe mais ne savez pas comment ? Vous voulez apprendre comment faire participer les étudiants à la conservation numérique et à la création d’expositions ? Vous êtes curieux de savoir comment établir un partenariat avec des institutions locales et élaborer des projets de conservation pour les étudiants? 

Cet atelier initiera les participants au monde de la conservation numérique à l’aide d’une plateforme open source appelée Omeka. Les participants apprendront les principes de la conservation des archives dans un monde numérique et seront initiés aux premières phases d’un projet de recherche numérique : sélection, numérisation et description des artefacts culturels. Cette discussion inclura un aperçu des différents outils permettant de concevoir des expositions destinées au public. L’atelier portera également sur l’intégration de la conservation numérique dans les cours de niveau universitaire – de la conception de projets de conservation à l’enseignement de la description et de la conception d’expositions, en passant par les différentes méthodes d’évaluation. Les participants disposeront de ressources pédagogiques, d’une variété d’exemples issus de différents contextes disciplinaires et auront l’occasion de s’engager dans une expérience pratique avec Omeka.

Jada Watson est professeure auxiliaire à la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa, où elle enseigne en Sciences de l’information et Musique et coordonne les sciences humaines numériques. Chercheuse principale du projet SongData financé par le CRSH, la recherche de la Dre Watson porte sur le rôle des données du marché et des systèmes axés sur les données dans la formation et l’évolution des catégories de genre. Ses recherches ont été cité dans un mémoire juridique soumis à la Federal Communications Commission des États-Unis, ainsi que dans le rapport de la Grammy Recording Academy sur l’inclusion et la diversité. La Dre Watson intègre diverses méthodes de sciences humaines numériques dans son enseignement, notamment la conservation numérique et la création d’expositions avec Omeka, la recherche axée sur les données et l’analyse vidéo.

Au cours de ses 34 années à la Bibliothèque de l’Université d’Ottawa, Roxanne Lafleur a géré des collections d’images et fourni aux usagers une aide à la référence. Elle a joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre des collections d’images numériques de la bibliothèque et en tant que membre du groupe consultatif institutionnel ARTstor, qui a contribué à la création de Shared Shelf (maintenant connu sous le nom de JSTOR Forum). En tant que spécialiste du soutien aux sciences humaines numériques, elle fournit des conseils, une assistance et une formation principalement dans les domaines de la conservation des expositions numériques, du catalogage personnalisé et de l’imagerie. Elle collabore à plusieurs projets numériques dirigés par des chercheurs et des étudiants, notamment le projet Christina Rossetti in Music.


B: Planification de projets Web pour la longévité et la durabilité (en anglais)
  • Instructeur : Constance Crompton
  • Jours : le mardi 24 et le mercredi 25 mai
  • Horaire : 9h à 12 et 15h à 17h

Qu’est-ce que cela signifie pour un projet numérique d’être terminé ? Quelle sera sa destination finale, et comment sera-t-il préservé pour l’avenir ? Comment pouvons-nous lancer des projets en ligne qui dureront longtemps après que quelqu’un ait continué à les mettre à jour ?

Construit sur le modèle du Endings Project (dirigé par Janelle Jenstad et Martin Holmes), cet atelier répondre à ces questions et prépare les participants à construire des projets en ligne qui sont prêts à être archivés et qui peuvent vivre indéfiniment sur le web. Aucune connaissance technique n’est nécessaire : nous commencerons par un aperçu le “digital dark age” que les principes du Endings Project pourraient éviter, suivi d’un bref aperçu pratique de HTML et CSS. Nous étudierons ensuite comment créer un site plat (c’est-à-dire sans une base de données), archivable, et searchable. Nous conclurons par une discussion sur la manière d’utiliser la gestion des données de recherche, le versioning, la non-dépendance et les licences pour assurer la durabilité du projet. Les participants sont encouragés à apporter des idées de projet et du matériel (par exemple, du plain text, des images numériques, etc.)

Constance Crompton est professeure adjointe et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en humanités numériques. Dr Crompton co-dirige le projet Lesbian and Gay Liberation in Canada avec Michelle Schwartz (Ryerson University) et est directrice de le Labo de Données en Sciences Humaines à l’Université d’Ottawa.  Elle est aussi directrice adjointe de le DHSI, le plus grand institut d’été de humanités numériques en Amérique du Nord. Son équipe de recherche, ses étudiants, et ses collègues convertissent en données liées d’importantes quantités de contenus numériques de sciences humaines évalués par les pairs, faisant autorité et en libre accès, et ils créent des modèles du passé qui pourraient guider les prévisions sur l’avenir.


C: Rendre les données de recherche publiques : Curation des données pour les humanistes numériques (bilingue)
  • Instructeur : Felicity Tayler
  • Jours : le jeudi 26 et le vendredi 27 mai
  • Horaire : 9h à 12 et 15h à 17h

Cet atelier donnera un aperçu des différents aspects de la conservation des données et des meilleures pratiques de gestion pour les chercheur·ses en sciences humaines numériques. Nous vous amènerons à réfléchir à la manière d’intégrer les meilleures pratiques dans vos projets de recherche, par exemple : le consentement et la propriété intellectuelle dans la collecte de données ; la transformation des données en travaux universitaires et créatifs ; la publication et l’archivage de vos données. Les participants à l’atelier suivront un abécédaire des données, co-écrit en collaboration par plus de 30 humanistes numériques. L’abécédaire présente un flux de données et un modèle de découverte qui peut aider les humanistes numériques à évaluer et à planifier leurs besoins en matière de conservation et de gestion des données dans le cadre d’un processus itératif qui peut être mené tout au long de leur projet de recherche. Les meilleures pratiques décrites ici peuvent être appliquées à l’ensemble des méthodologies des sciences humaines numériques (SHN). 

Felicity Tayler (MLIS, PhD), est bibliothécaire chargée de la gestion des données de recherche à l’Université d’Ottawa. En tant que membre du Groupe national d’experts sur la formation de l’Alliance de recherche numérique du Canada, elle se spécialise dans les données des sciences humaines numériques. Elle s’intéresse notamment à la modélisation des métadonnées de l’histoire de l’art, à la visualisation des données et à la culture de l’imprimé de la communauté artistique. Ses recherches en tant que cocandidate du partenariat SpokenWeb, financé par le CRSH, positionne la visualisation des métadonnées de co-publication comme un point d’entrée dans les récits d’histoire orale, les événements publics et les pratiques d’exposition. Les publications de la Dre Tayler ont été publiés à grande échelle et des expositions connexes ont eu lieu à Artexte et à la Bibliothèque et Archives du Musée des beaux-arts du Canada, entre autres.


D: Introduction aux données ouvertes liées avec LINCS (en anglais)
  • Instructeurs : Kim Martin et Susan Brown
  • Jours : le jeudi 26 et le vendredi 27 mai
  • Horaire : 9h à 12 et 15h à 17h

Cet atelier sert d’introduction au web sémantique pour les chercheurs en sciences humaines désireux d’apprendre à utiliser les données ouvertes liées (LOD) pour leurs recherches. Nous commencerons par un aperçu conceptuel des problèmes que LOD tente de résoudre, une explication des composants de la pile LOD et un aperçu de plusieurs projets qui utilisent LOD. Les participants apprendront à interagir avec LOD par le biais d’une série d’interfaces, et à évaluer de manière critique, dans une perspective de recherche, la façon dont les données sont structurées et présentées.

Kim Martin est professeur adjoint d’Histoire à l’Université de Guelph et présidente du conseil de recherche du projet LINCS. Son doctorat du département de bibliothéconomie et d’études de l’information de l’Université de Western Ontario portait sur le rôle de la sérendipité dans la recherche d’information des historiens, dans les environnements physiques et numériques. Ce travail est maintenant étendu pour examiner les façons dont les données liées et le web sémantique peuvent fournir des environnements heureux pour les chercheurs en sciences humaines, et exposer les informations contextuelles dont ils ont besoin pour leurs recherches.

Susan Brown est professeure d’English à l’Université de Guelph, où elle est titulaire d’une Chaire de recherche du Canada sur la recherche numérique collaborative, et professeure invitée en English et en Informatique des sciences humaines à l’Université de l’Alberta. Ses recherches explorent l’impact des nouvelles technologies sur la production, la représentation et la publication des connaissances. Ses recherches consistent à collaborer à la production de ressources expérimentales en ligne ; à créer des prototypes, des interfaces, des outils et des infrastructures pour soutenir l’érudition socialisée ; à étudier le potentiel des données liées et du Web sémantique pour soutenir la recherche sur la différence, la diversité et les nuances de la culture ; et à examiner les effets des changements sociaux et technologiques rapides sur l’écriture à l’époque victorienne.


Questions ? Envoyez un courriel à la Coordonnatrice des SHN à dhnarts@uOttawa.ca.